Le coton, c’est la fibre textile la plus utilisée au monde. Elle nous entoure et est utilisée dans la majorité des vêtements que nous portons. Choisir cette matière pour démarrer ce blog m’a semblé à la fois intéressant parce qu’elle parlera à tout le monde, mais aussi parce qu’il y a tellement de choses à dire ! ça peut vite devenir glissant, ce qui représente un défi stimulant !
En préambule, je vous propose de citer quelques vêtements que nous portons et qui sont constitués de coton. On pense tout de suite au T-shirt, au polo, à la chemise, au jean denim, au pantalon chino ou aux sous-vêtements (caleçons, slips, chaussettes). Dans les faits, on peut trouver du coton dans à peu près tous les vêtements que nous portons. Certains costumes sont également faits en coton, ou en blend (mélange) de coton, et bien qu’on apprécie les belles étoffes de laine fine, un costume en coton peut présenter d’autres avantages.
Pour apprendre à connaitre le coton, nous allons commencer par découvrir son histoire, c’est-à-dire ses origines dans le temps mais aussi dans l’espace. Nous parlerons évidemment de la plante en elle-même, ses différentes variétés, ce qui les différencient et à quoi elle ressemble. Quelques données économiques de production mondiale viendront agrémenter le tout pour notre plus grand plaisir. Pour finir, je nous laisserai de la matière à réflexion, je vous laisse découvrir celle-ci en fin de page.
Ce sera dans un prochain article que j’aborderai le coton sous son aspect textile, en étudiant toutes les étapes de la transformation du coton de la boule de fibres à la toile tissée, pour ensuite évoquer les avantages d’un tissu en coton.
Pour ce premier article sur le coton, je resterai donc sur une approche introductive (histoire et botanique), qui, vous le verrez, est déjà bien complète. J’ai orienté mes recherches sur de nombreuses lectures spécialisées, confronté mes données et vérifié mes sources. J’aurais pu vous restituer des données sans les vérifier, mais ç’aurait été contraire à la démarche que je me suis fixé.
Double d’investissement en temps car véritable travail d’investigation. Ça coûte, mais c’est diablement intéressant ! C’est aussi la raison pour laquelle je n’arriverai pas à vous écrire un article par jour…
6 commentaires
Arnaud
Ca c’est un article super complet ! Bon boulot, ça promet pour la suite 🙂
Romain
Merci Arnaud pour ton message encourageant!
Knup
Vraiment très intéressante l’approche que tu as ici. Je n’en attendais toutefois pas moins de toi 🙂
Je n’ai jamais vraiment été « à la mode », ni une grosse consommatrice de fringue (ça doit souvent aller ensemble 🤔) mais j’ai un point faible : les pantalons !
Cela dit, j’ai décidé que ma quête du pantalon parfait ne se passerait plus en magasin mais derrière la machine à coudre. Et là, le problème du tissu se pose de nouveau. Dans les magasins de tissus que j’ai fréquenté, aucun moyen de connaître ni les provenances, ni les conditions de production, c’est totalement opaque. C’est vraiment intéressant d’aborder ce sujet parce que quand on parle d’industries polluantes, l’industrie du textile n’est pas celle qui saute aux yeux au premier abord. Et quand on voit les conditions de travail des personnes qui fabriquent les vêtements…ça fait frémir… Je serai vraiment curieuse de savoir s’il existe des labels sérieux dans ce domaine.
En tout cas, merci pour la lecture qui fait réfléchir, hâte de
voir la suite !
Romain
Merci pour ton message chère Knup. Concernant les tissus, c’est en effet bien compliqué de trouver des infos, à moins d’acheter un tissu de marque, marque qui choisira de communiquer sur son process de production. Dans l’univers du vêtement masculin, deux maisons me viennent à l’esprit : Brisbane Moss coté anglais, connue pour ses toiles de coton en twill, ou ses corduroy de qualité et robuste (parfait pour des pantalons chino par exemple, ou des pantalons en coton sans forcément être des chinos), ou Sondrio coté italien, réputée pour ses cotons et blends de coton. Cette dernière communique par exemple sur son site sur le thème de « sustainability » (littéralement « économie durable »).
Après sur les sites de couture un peu mainstream, c’est en effet très opaque. Tu as la marque du tissu mais souvent ce ne sont pas des marques de fabricant mais uniquement des revendeurs ou des grossistes. En gros, la traçabilité est impossible (ou demande un très gros travail d’investigation). Pour des tissus à moins de 10€ le mètre, j’imagine peu de monde faire ce travail. Mais même avec les grandes maisons, la traçabilité n’est pas évidente, le seul rempart c’est qu’elles ont une vraie mission de communication pour garder leur réputation, et si on leur pose la question, elles devraient être à même d’y répondre en fournissant des informations précises. Par contre, c’est pas les mêmes tarifs c’est sûr. Encore que, la différence de prix est pas toujours si énorme.
Concernant les labels, il existe deux termes qui font échos à la majorité des personnes je pense : le bio et l’équitable. Chaque label est dédié à un des deux enjeux que je présente dans l’article. En revanche, l’un et l’autre sont soumis à controverse (comme souvent dès qu’il y a un label moral ou éthique, il y a des gens qui vont en tirer profit à l’inverse de l’essence même de ces labels). Je ferai volontier un article sur le sujet, pas aussi long que celui-ci mais qui permettra d’avoir un aperçu de la question!
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