Pitti Uomo 103 rencontres
Le dressing

Pitti Uomo 103 : Le salon international de la mode masculine et des mille et une rencontres!

Le Pitti Uomo, c’est quoi ? c’est le rendez-vous incontournable des sartorialistes, c’est-à-dire les amoureux d’art tailleur, qui se tient à Florence deux fois par an. Deux rendez-vous : l’un en hiver, l’autre au printemps. En ce début 2023 s’est déroulée la 103ème édition de ce salon, et je m’y suis rendu avec une bande de joyeux lurons. Nous étions 7 et autant vous dire que nous avons passé un séjour mémorable, entre la soirée Black Tie organisée par le Sartorial Club, la soirée inaugurale WM Brown, les nombreuses bonnes bouffes entre copains et les rencontres d’artisans ou les rencontres humaines tout simplement : dans cet article, je vous raconte le Pitti Uomo 103, « mon » Pitti Uomo. Celui que j’ai vécu du 8 au 12 janvier dernier.

Pitti Uomo 103
Crédit photo : Acielle @styledumonde pour Vogue Magazine

Un salon professionnel avant tout

Le Pitti Uomo, c’est comme je le titre, un salon professionnel avant tout, et un salon international de surcroit. Le salon est hébergé au sein de la Fortezza da Basso à Florence et finalement, on se rend vite compte qu’il n’y a pas que des sartorialistes sur place. Le thème n’est pas l’élégance à proprement parler, mais la mode masculine dans son ensemble, mettant tout de même bien en lumière les savoir-faire artisanaux avec une belle mise en avant d’un style vestimentaire plutôt classique (avec quelques excentricités de ci de là).

Pour tous les goûts

On y retrouve les grands noms de l’industrie du tailleur comme Brunello Cucinelli avec son stand immense (probablement un des plus grands), de nombreuses marques de prêt-à-porter plus ou moins connues (Walker Slater, Seraphin, Saint James pour ne citer qu’eux et pour illustrer des univers totalement différents tant dans le style que dans les origines), des choses plutôt contemporaines, d’autres très classiques. En se perdant dans les allées et dans les étages (si je ne parle que du bâtiment qui nous intéresse, qui regroupe la catégorie « Fantastic Classic », parce que le Pitti Uomo, c’est une dizaine d’univers au sein de la Fortezza), les amoureux de belles matières se régaleront de beaux draps de laine, de belles soies, de beaux cuirs aussi. Car le salon abrite sous un même toit vêtements et accessoires.

Pitti Uomo 103 - Walker Slater
Romain charmé par les tweeds de Walker Slater (Photo : @Philippe.tk)

On y va pour s’équiper de la tête aux pieds, ou de pied en cap. De nombreux chapeliers sont présents comme Stetson, Fernandez y Roche, Christy’s Hat. On trouvera toutes les soies pour nous plaire chez Sera Fine Silk, Silvio Fiorello et consors, des accessoires incontournables comme les bretelles d’Albert Thurston ou les lunettes de soleil du très sympatique Fabio Attanasio signées sous le nom de TBD Eyewear. Des chaussettes ? Bresciani est là. Un manteau pour l’hiver ? Grenfell nous a beaucoup plu. Un blouson pour l’automne : de belles propositions chez Valstar. Et si vous aimez les belles chaussures, les plus grands chausseurs aussi sont de la partie : De Crockett and Jones à Edward Green en passant par Loake, etc.

Bon. Vous avez saisi l’idée. Dans ce salon, on trouve de tout. Vêtements et accessoires.

Pitti Uomo 103 Edward Green
Pitti Uomo 103 - Stand Edward Green (Photo : @Philippe.tk)

Mais ça reste un salon professionnel et bien que le salon soit ouvert au public, les exposants enchainent les rendez-vous avec leurs détaillants worldwide, potentiels nouveaux acheteurs ou partenaires commerciaux. Pour nous autres particuliers, ce salon est l’occasion de découvrir les nouvelles collections, de pouvoir dans certains cas découvrir de nouvelles marques ou nouveaux produits ou simplement créer un contact. Sur certains stands, il est tout de même possible d’acheter en direct, et c’est ce que nous avons fait par exemple en achetant des paires de solaires à notre ami Fabio Attanasio.

Pitti Uomo 103 - TBD Eyewear
Yoann qui essaie une paire de solaire (Photo : @Philippe.tk)

Un salon ouvert au public et un défilé à ciel ouvert

Le Pitti Uomo, c’est aussi un défilé à ciel ouvert. Un défilé de paons, ou de coqs, jeu auquel mes amis et moi nous nous sommes prêtés. S’agissant d’un salon de mode masculine, des photographes venus des quatre coins du globe sont présents pour tenter de dévoiler LA nouvelle tendance de l’année, ou LE style à côté duquel ne pas passer.

Pitti Uomo 103
Crédit photo : Please contact me, don't recall it

Alors évidemment dans la foule on retrouve les professionnels qui sont là pour le business, mais également des mannequins payés par certaines marques pour parader et jouer les panneaux publicitaires ambulants. Certains créateurs indépendants profitent de l’occasion pour s’affubler de tenues dans l’esprit « Fashion Week » (en général, les couleurs et les formes attirent les photographes). Et puis il y a nous : membres de la communauté sartoriale, qui aimons le beau vêtement, les belles tenues, parfois très codifiées, parfois plus audacieuses, mais toujours dans l’espoir de porter hautes les valeurs de la sprezzatura.

Pitti Uomo 103
Pitti Uomo 103 - Day 1 "casual outfit"

Au départ, nous sommes plutôt partis pour découvrir les différentes marques du salon ou rencontrer des artisans, et je pense qu’on s’est un peu perdu à ce jeu de vouloir se faire prendre en photo, sans vraiment totalement le jouer. Entre deux eaux, sans assumer totalement de prendre la pose sur le muret ou dans les marches, mais en voulant quand même parader. Le Pitti Uomo, je l’ai vécu un peu comme un débordement de l’égo où même si l’on y va en mode second degré, on tombe quand même dans ses travers. Mon regret finalement, c’est peut-être de n’avoir pas passé plus de temps dans le salon en lui-même, ou de n’avoir organisé des rendez-vous avec certaines marques en amont pour qu’elles nous présentent leurs produits ou discuter avec certains exposants. On l’a fait, mais trop peu, et je regrette de ne pas avoir assez exploité cet aspect du salon.

Le Pitti Uomo hors de la Fortezza

Les Rencontres

Si l’on regarde le séjour que l’on a passé à Florence, ce qui s’est passé à l’intérieur de la Forteresse ne fut presque que la partie visible de l’Iceberg. Parce que finalement et de mon point de vue, et aussi pour vous rassurer sur le fait que je ne suis pas uniquement porteur de regrets, j’ai adoré tout ce que nous avons fait hors de la Fortezza. Au final, tout ce que j’ai pu vivre comme moments avec les copains (parce que cette bande-là, c’est des cadors, et je vous en ferai la présentation plus bas) et les belles rencontres sur le séjour, ce fut le plus important de ces quelques jours florentins.

Hiroyuki Murata : Saic Firenze

Dès notre arrivée à Florence, l’un de nos acolytes, Clément, nous accueille à la gare. Nous sommes partis à 5 de Genève (le 6ème larron étant un gentleman qui aime le soleil, il nous fit l’honneur de quitter sa royale Madrid pour se joindre à nous un peu plus tard dans la soirée) et nous avions notre éclaireur (Clément) déjà sur place depuis quelques jours. Après avoir pris possession de nos appartements, d’avoir fumé ensemble un bon cigare en terrasse en dégustant notre premier Negroni du séjour, Clément nous avait organisé une rencontre avec Hiroyuki Murata, que nous appellerons tous très vite Murata-San, artisan maroquinier proposant des articles en cuir sur mesure sous la marque Saic Firenze (Instagram : @saic.firenze).

Hiroyuki Murata
Hiroyuki Murata et Clément (Photo : @Philippe.tk)

La découverte du personnage, qui nous accueille avec beaucoup d’humilité dans son atelier, la découverte de ses œuvres ensuite, et pour finir, un magnifique repas tous ensemble dans la très chaleureuse Trattoria Da Ruggero où nous rejoindra notre ami ibérique. Ce type de soirée, qui s’est poursuivie ensuite dans un bar, puis un autre, puis… (on a fait fort dès le premier soir), c’est exactement le genre de moment que l’on aime vivre en groupe : apprendre à se connaitre tous un peu mieux, partager un moment convivial, partager nos goûts, nos différentes passions, et surtout : rire beaucoup.

Pitti UOmo diner
Repas mémorable à la Trattoria Da Ruggero
Rencontres
Romain vient de nous rejoindre

Nous avons revu Murata-san le lendemain après-midi à son atelier où nous avons passé un peu plus de temps que la veille pour discuter cuir, artisanat, méthodes d’assemblage et tout un tas de sujets passionnants autour d’une personne d’une gentillesse incroyable. (Photos ci-dessous : @Philippe.tk)

Dennise Yeh : The Sartorial Club

Pitti Uomo 103 The Sartorial Club
Dennise leading the Black Tie event (photo : Alexandru Leteanu)

Dès le lendemain de notre arrivée, nous participons à notre premier événement, et non des moindres : Une soirée Black Tie organisée par The Sartorial Club, un club de passionnés d’art tailleur dont je fais partie, et dont j’ai l’honneur d’être l’un des « Founders 50 ».

Dennise, également connue sur instagram sous le pseudo @women_in_tailoring est une personne passionnée et passionnante. Près d’une année durant, nous discutions sur Instagram, partageant aussi bien sur des sujets tailleurs, botterie et horlogerie. Ayant véritablement sympathisé avec elle, et ayant créé un lien autour des sujets liés à notre passion commune, il me semblait logique de participer à l’aventure The Sartorial Club.

Ma première soirée Black Tie officielle

Nous nous présentions donc au lieu de réception, élégants au possible, tous vêtus de nos Tuxedo dans les règles de l’art. Nous avions du smoking noir, du gris audacieux avec Philippe et même un brin d’insolence avec un pantalon en tartan porté par l’autre Romain de la bande.

Finalement, lors de cette soirée, était-ce vraiment une rencontre car nous nous connaissions déjà pas mal à travers Instagram ? Et bien oui, puisque la rencontre était réelle et a pu me confirmer, comme à mes compagnons qui la rencontraient pour la première fois, à quel point elle était tout aussi amicale en vrai, si ce n’est plus ! Une soirée intéressante puisqu’elle fut assortie d’un « Speed dating » entre membres du club, permettant de faire connaissance les uns avec les autres. Une grande majorité des présents sont des membres de la communauté sartoriale bien active sur Instagram, aussi les têtes nous étaient connues, et ce fut l’occasion de redécouvrir certaines e-connaissances.

Black Tie event
Black Tie event
Black Tie event
Black Tie Event

Pour conclure sur les nombreuses rencontres de cette soirée, je dirais qu’on rencontre rarement des personnes comme Dennise, qui est à la fois passionnée, impliquée dans le projet fédérateur qu’est le Sartorial Club, et d’une rare bienveillance. Vous savez à quel point j’attache une importance majeure aux valeurs de bienveillance. Dennise en est une défenseuse, admirable dans la façon dont elle est avec chacun.

Cette soirée, ce fut l’occasion de rencontrer également des entrepreneurs qui valent la peine d’être citer : Mickael de la Bowtie Boutique et Elizabetta de Elizabetta boutique (ils ne se sont pas concertés pour choisir le nom de leurs business respectifs !).

Mickael : La Bowtique Bowtie

« A bow tie », c’est un nœud papillon. Mickael, toujours extrêmement bien apprêté, est, selon moi, l’exemple parfait d’un homme que l’on dira « dressed-up » voire « over-dressed », mais tellement assumé qu’il ne parait absolument pas « trop-habillé ». Fervent défenseur du nœud papillon, et habitué (car professionnel) de Savile Row à Londres, il propose des nœuds papillon de toutes les tailles, jusqu’à une offre bespoke (sur-mesure) à travers sa « Bowtique Bowtie ». On aime son extravagance, mais surtout sa gentillesse et la façon dont il nous parle de sa passion et de son univers.

En deux tours de main, il nous fait un nœud papillon parfait sur son genou, quand nous avons passé un bon quart d’heure chacun à nouer le nôtre, c’est assez impressionnant.

J’aime le personnage, j’aime son approche du beau, j’aime la façon dont il voit la vie, à saisir chaque opportunité pour bien s’habiller, même à aller boire un verre dans un pub avec ses amis. Oui ! c’est comme ça que je vois les choses et j’aimerais tant pouvoir faire de même !

Black tie event
Le livre de Mickael
La bowtie boutique
Mickael La Bowtique Bowtie

(Photos ci-dessus : Alexandru Leteanu)

Mon objectif : me fournir auprès de lui d’un imposant nœud papillon pour les prochains black tie events !

Elizabetta : Elizabetta boutique

Pour suivre Dennise dans ses discussions ouvertes sur Instagram, je connaissais forcément Elizabetta boutique, notamment parce que Dennise met souvent ses produits en soie en avant, les intégrants avec élégance et précision dans ses tenues ! Lors de la soirée, Elizabetta présentait ses accessoires en soie, allant de la cravate à l’écharpe en passant par le foulard. Une palette de motifs et de couleur assez large, avec une soie de la plus belle qualité.

Maintenant, et c’est là que l’histoire est marrante, à l’issue du Speed dating qui nous permettait de faire tous connaissance les uns les autres, nous devions mettre le petit carton sur lequel était inscrit notre nom dans un sac en tissu, d’où l’on tirerait au sort un ou une heureux(e) élu(e). Et bien figurez vous que j’ai été tiré au sort !

La chance nous sourit quand on s'y attend le moins!

L’assemblée s’est alors dispersée, comprenant que c’était moi qui avais gagné et qu’il n’y aurait plus rien à espérer pour elle. Mon prix : Le droit de choisir parmi les nombreux produits qu’Elizabetta avait ramené, celui de mon choix. Et mon choix s’est porté sur un très joli foulard en soie dans différentes teintes de bleu, aux motifs médaillon et Paisley. Une pure beauté. (Photos ci-dessous : Alexandru Leteanu)

Pitti Uomo 103 Sartorial Club
Pitti Uomo 103 Sartorial Club
Pitti Uomo 103 Sartorial Club
Pitti Uomo 103 Sartorial Club

Ce fut l’occasion de discuter avec Elizabetta et de faire sa connaissance, de découvrir que son enfance passée à Rome l’a liée à jamais avec l’Italie. Créative, artiste, elle travaille en famille et elle compte parmi les très belles rencontres de ce Pitti Uomo, d’une gentillesse qui émane naturellement d’elle et irradie son entourage d’ondes positives.

C’est donc avec beaucoup de fierté que j’ai modifié ma tenue pour le 1er jour du Pitti Uomo pour porter fièrement ce beau foulard en soie !

Mitchell Moss : Menswear Musing

Nous arrivons au 1er jour du Pitti Uomo, milieu de matinée, à l’entrée de la Fortezza. Nous prenons le soleil et les flashs des photographes, et surtout nous tombons sur Mitchell avec qui nous avons partagé la soirée la veille.

Ecrivain, éditeur et photographe, et évidemment passionné par le vêtement et la belle horlogerie (il porte une OMEGA Seamaster Aqua Terra), mais surtout terriblement ouvert et d’un naturel amical, nous engageons la discussion sur tout un tas de sujet. Mon histoire l’intéresse et le fait d’avoir un horloger sous la main est une occasion à saisir : il démarre sa première « interview » du Pitti Uomo avec moi et nous parlons évidemment… d’horlogerie !

(Photos ci-dessous : @Philippe.tk)

Pitti Uomo 103
Pitti Uomo 103
Pitti Uomo 103

Nous avons passé un moment agréable avant d’entrer dans le salon, et nous nous sommes croisés à peu près tous les jours un peu partout dans Florence !! Une rencontre vraiment sympa, et je vous invite à aller voir ses nombreux articles sur Menswear Musing.

Kévis Manzi

Bon, ok, c’était pas une 1ère rencontre, puisqu’on s’était déjà rencontré à Paris l’an passé quand j’avais profité de faire un saut chez Ralph Lauren du côté de Saint-Germain des prés ; Mais la façon dont on s’est retrouvé au Pitti Uomo ce jour là vaut la peine d’être raconté tellement c’était drôle.

Nous étions en groupe devant la Fortezza en train de discuter avec Mitchell, du monde afflue de partout et j’ai le soleil dans mon dos.

Je jette un coup d’œil derrière moi et je vois une personne (un peu à contre-jour pour ma défense !) qui s’approche et qui semble me reconnaitre. Moi, je ne capte pas, je me retourne, et pendant ce laps de temps de 2-3 secondes, mon cerveau recolle les pièces du puzzle : entre le regard furtif et le contre-jour…

Friendship Pitti Uomo 103
Friendship Pitti Uomo 103

Je me re-retourne, et forcément, bien sûr ! C’est Kévis ! Qui a dû se dire « l’enfoiré il me snob ? » !

Bon, laissez moi vous parler de Kévis Manzi si vous ne le connaissez pas déjà. Kévis, au-delà d’être un jeune homme avec énormément de style (il dégage une aura particulière, c’est assez naturel chez lui je dirais), c’est quelqu’un d’une extrême gentillesse. Un savoir-être encore une fois emprunt d’une bienveillance naturelle qui fait qu’on ne peut que l’aimer.

On s’est vu et revu plusieurs fois durant ce séjour à Florence, toujours un peu en coup de vent : il a juste plié le game pendant ce Pitti Uomo avec des tenues stylistiquement au-dessus du lot, dans plusieurs registres totalement différents. J’espère pouvoir passer plus de temps ensemble si l’occasion nous est donné (si tu me lis Kévis !).

Kévis est devenu dans cette communauté une véritable icone, collaborant avec les plus prestigieux noms (déjà Ralph Lauren chez qui il travaille), Drake’s ou The Rake pour ne citer qu’eux. Un succès largement mérité ! Et un succès rafraichissant !

Friendship Pitti Uomo 103
Friendship Pitti Uomo 103

Philippe, toujours aux commandes pour capturer ces beaux moments de vie, lors de la soirée WM Brown.

Guillaume et Sasha : Tandem de choc

Avec cette paire-là, j’ai découvert ce qu’était un crush amical. Un de nos amis en commun nous envoie un message pour nous dire que deux de ses amis sont sur Florence pour le Pitti, si on tombe dessus, on doit prendre soin d’eux, c’est certain qu’on va bien s’entendre etc. . Ce qui est assez marrant, c’est surtout que le destin a bien fait les choses : Nous sommes en terrasse en train de manger, Sasha reconnait Loïc, on s’interpelle « vous n’avez pas mangé ? Venez, on rajoute des chaises ». Et l’aventure commençait.

(Photos ci-dessous : @Philippe.tk)

Friendship Pitti Uomo 103
Friendship Pitti Uomo 103
Friendship Pitti Uomo 103

Puis on les découvre. Deux amis, qui ont créé un lien particulier : ils sont en phase, c’est génial à voir, ça se répond du tac au tac, ça pense d’un seul et même esprit, les choses sont naturelles et elles avancent de fait de façon efficace.

Friendship Pitti Uomo 103
Friendship Pitti Uomo 103

Sasha travaille dans le monde de l’art, il nous raconte son histoire et ses projets, sa galerie d’art à Paris. Il est jeune mais doté d’une maturité impressionnante. Il connait son sujet, il en est passionné et passionnant, et j’ai littéralement bu ses paroles toute la soirée ! À celà ajoutons une dose de bon goût et un charisme naturel, Sasha a tout pour lui.

Photo Lentzwill Pitti Uomo 103
Photo Lentzwill Pitti Uomo 103
Photo Lentzwill Pitti Uomo 103

Guillaume est photographe et passionné de littérature, un romantique qui a saisi ce qu’est la vibration du monde, ce que Sylvain Tesson appelle « une très légère oscillation ». Et cette très légère oscillation, il la capture avec son appareil photo et la sublime. Sasha a lu dans le travail de Guillaume le potentiel et la puissance artistique de Guillaume, et les deux ont un effet catalyseur sur l’autre terriblement réjouissant !

Assez logiquement, Sasha devient le modèle préféré de Guillaume pendant ces quelques jours à Florence, et nous profitons d’être tous ensemble pour nous faire shooter par l’œil précis du photographe. On découvre quelques clichés le lendemain et là, la claque. On comprend mieux le truc, ce mec a encore plus de talent que ce dont on était déjà convaincu.

En quelques jours, il prend des clichés qui tournent sur Instagram, il est repéré et il fera parti des photographes qui auront proposé les plus belles compositions du Pitti Uomo. Son atout, la poésie dans les images. Le tryptique de photos ci-dessus, c’est de lui, William Lentz de son nom d’artiste que vous retrouverez sur Instagram sous le nom de @lentzwill.

Bref, une double rencontre qui aura été une des plus belles du Pitti Uomo, et probablement de l’année !

Jacopo Piliti : Borsalino

Quelques jours avant d’embarquer pour le Pitti Uomo, notre doyen Mistral était contacté par Borsalino, l’invitant à venir visiter leur show-room et leurs locaux de Florence. Pas individualiste pour un sou, il demande s’il peut débarquer avec ses 6 acolytes. Ouais, c’est tout le monde ou personne !

C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés chez Borsalino, accueillis avec chaleur et convivialité pour découvrir dans leur show-room leur nouvelle collection (très colorée) !

Jacopo Politi, le nouveau Responsable du style est là et nous prenons le temps de discuter ensemble des collections, des différentes gammes chez Borsalino, etc. Jacopo a bien compris que j’aime les chapeaux, je porte un chapeau melon ce jour-là. Il me fait essayer plein de modèles, plein de couleurs et tant me plaisent !

Borsalino
Borsalino

Nous discutons feutre, et il m’explique alors que chez Borsalino il existe plusieurs types de feutres (comme chez tous les chapeliers évidemment) et me détaille les différentes qualités. Evidemment, le feutre le plus prestigieux est celui fait en poils de castor. Historiquement prestigieux dû à la qualité et aux propriétés du poil de castor donnant au feutre une excellente résistance tout en restant souple avec d’intéressantes propriétés imperméables. Le prix de la matière première (le prix du castor au kilo…) a en revanche doublé en 2 ans, les obligeant à ajuster leurs prix, rendant cette catégorie de feutre moins attractive, presque trop exclusive, la faisant passer d’une proportion de 13% à 4% de la collection.

J'ai vécu ça comme un moment privilégier

Les autres feutres utilisés sont fait de laine et de poil de lapin. Dans les feutres de laine, plusieurs niveaux de qualité avec des laines fines et extra fines. Du côté des feutres de lapin, même histoire avec plusieurs niveaux de qualité, de la « qualité Alessandria » pour la qualité standard, à « Marengo » pour la qualité supérieure. J’ai adoré les feutres de lapin « Mélusine » d’excellente qualité avec la caractéristique d’avoir les poils longs ! Le résultat est un chapeau moumoute en quelques sortes, assez cool. Ou encore des feutres velours, au touché incroyable.

Jacopo Borsalino
Borsalino World

Pour moi, cette rencontre avec Jacopo était incroyable ; j’ai vécu ça comme un moment privilégier, d’avoir pu poser toutes les questions que je voulais, et qu’il me réponde aussi ouvertement ! La maison Borsalino a une belle réputation et elle n’usurpe rien à celle-ci. Leurs feutres sont tous d’excellente qualité, quelles que soient les catégories, les formes ont fait leurs preuves, et la fraicheur de leur nouvelle collection a de quoi ravir !

J’avais terriblement envie d’un chapeau marron, sinon j’aurais craqué pour un chapeau de couleur… Et oui, nous sommes tous repartis avec un chapeau à notre taille, un chapeau à notre goût. C’était non seulement un accueil généreux en convivialité, en informations, mais également généreux en chapeau !

(Crédit photo ci-contre : Borsalino)

Le petit shooting dans leur jardin intérieur n’a fait que rajouter à l’exceptionnel de cette fabuleuse rencontre !

Fabio Attanasio : The Bespoke Dude Eyewear

Fabio Attanasio, c’est un peu LA référence de l’univers tailleur, non pas en tant que tailleur lui-même mais en tant que véritable expert (et pas expert auto-proclamé comme beaucoup d’autres) du sujet tailleur. Auteur d’un des premiers blogs sur le sujet (The Bespoke Dudes) et désormais auteur du livre Scent of Tailoring dans lequel il présente et compare le travail de différents artisans, mettant en lumière différentes façons de travailler, les différentes techniques, les différentes coupes, les différents style. Bref, Fabio Attanasio tout le monde le connait !

Et pourtant, c’est quelqu’un de très discret. Pas du tout show-off, pas du genre à prendre la parole et à parler plus fort que les autres. Romain (Mistral) nous en avait parlé parce qu’il l’avait déjà rencontré et avait eu l’occasion de partager un diner avec lui. Il nous l’avait dépeint comme quelqu’un de très humble, aussi élégant dans ses tenues que dans ses manières. Il n’avait pas menti.

Pitti Uomo 103 Black Tie event
Fabio en discussion avec Romain pendant la soirée Black Tie du Sartorial Club (Photo : Alexandru Leteanu)

Je l’ai rencontré lors de la soirée black-tie organisée par The Sartorial Club. Je suis allé lui parler à un moment où je l’ai vu seul et me suis présenté à lui et lui ai demandé ce qu’il portait au poignet, sachant qu’il était grand amateur d’horlogerie. Il portait ce soir là une Jaeger LeCoultre Reverso, élégante et tout à fait à propos dans ce type de soirée. Evidemment, on lui fait pas à lui ! Quelques mots échangés et des salutations cordiales. Je sais qu’il est ami de la marque OMEGA, et j’espère avoir l’occasion de le revoir dans ce contexte horloger (nous avons d’ailleurs pas mal échangé à ce sujet).

Pitti Uomo 103
Pitti Uomo 103

Le lendemain, nous sommes allés lui rendre visite sur son stand TBD Eyewear au Pitti Uomo, et encore une fois, d’une gentillesse et d’une simplicité marquante. Sa tenue impeccable, évidemment, et une attitude avenante. Nous avons été 3 à prendre une paire de solaire, et j’avoue être terriblement content de ma paire !

Francesco Maglia : Le Roi du Parapluie

Une rencontre qui tient plus de l’anecdote que de la véritable rencontre, mais c’est là la beauté de ce type de rencontre. Francesco Maglia est un fabriquant de parapluies de luxe. Longtemps sous-traitant pour les plus grandes marques, il a un jour décidé de lancer une collection sous son nom, en complément de son activité de sous-traitant. Considéré dans ce milieu comme « le Roi du Parapluie », c’est un nom que tout amateur de beaux objets et notamment de parapluie connait.

Nous venions de passer un superbe début de soirée au Harry’s bar, soirée organisée par WM Brown, où nous avons pu trinquer au Negroni et déguster des cigares généreusement offerts par Matt Hranek. Sur le départ, nous traversons la salle encore pleine de monde. Je porte mon trench-coat et à la main, je tiens mon parapluie Talarico en bois d’Hickory tigré. Mario Talarico est un napolitain qui fait des parapluie à la main, considéré comme « le Maitre du parapluie » et connu pour fournir le pape (le Roi Charles en possède un aussi d’ailleurs).

Quelle histoire !

Je traverse donc cette salle et un jeune homme à côté de qui je passe m’interpelle en anglais avec un fort accent italien et me dit :

— Joli parapluie, ça fait plaisir de voir de jeunes gens avec un beau parapluie artisanal comme le vôtre.

— Merci, je vois que vous avez-vous-même un très joli parapluie, lui ai-je répondu en voyant qu’il portait au bras un magnifique modèle en bambou.

— Qu’est-ce comme parapluie ? me demande-t-il.

— C’est un Talarico, et le vôtre ?

— C’est un Maglia.

— Ah, il est vraiment beau ! On dit de Maglia qu’il est le Roi du parapluie, lui ai-je dit tout fier.

— Merci beaucoup, comment vous appelez-vous ? me demande-t-il en me tendant la main.

— Romain, piacere, et vous ?

— Francesco, Francesco Maglia.

Pitti Uomo 103 Francesco Maglia

Forcément j’ai explosé de rire sur la situation et il a rit de même. Et je n’aurais pas pu le reconnaitre puisque dans ma tête c’était l’image de son oncle que j’associais à ce nom et j’ignorais qu’oncle et neveu portaient le même prénom. Une histoire vraiment amusante qui ne s’est pas fini là. Car bien que l’on se soit salué et souhaité mutuellement une bonne soirée, la suite de l’histoire intervient une dizaine de jours plus tard….

Charles Yap, un copain d’Instagram (qui a lancé l’aventure The Decorum Singapour) que j’ai croisé quelques jours plus tôt dans une rue de Florence, m’envoie un message et me dit « Ah, je ne t’ai pas vu à la soirée WM Brown, mais je sais que tu y étais, je t’ai reconnu sur une photo de notre photographe ! Tiens je te l’envoie ».

Et la voici. Immortalisant ce moment, redonnant vie à cette histoire !

Les 7 mercenaires

Je ne peux pas noter toutes les personnes que j’ai ou que nous avons rencontrées pendant ces quelques jours, sans quoi l’article serait sans fin (il est déjà suffisamment long).

Néanmoins, et comme énoncé en début d’article, je vous présente l’équipe, sous forme de petits portraits, sans laquelle ce séjour n’aurait pas été aussi mémorable !

Philippe, de son pseudo @philippe.tk

Pitti Uomo 103 borsalino
Rare photo de lui, et pas des moindres, en plein essayage chez Borsalino

Philippe, c’est le premier genevois que j’ai rencontré, notamment lorsque j’ai démarré l’aventure Revenga pour ma première chemise bespoke. Philippe est très actif sur Insta où sa discipline sans faille le fait poster tous les jours à la même heure sa tenue du jour (il s’accorde désormais une pause le week-end).

Quand on est avec lui en revanche, c’est de l’autre côté de l’objectif qu’il se trouve, car il capture tout ce qu’il peut ! D’ailleurs 90% des photos de cet article sont son œuvre et sans lui, l’article aurait été bien moins illustré !!

Ce qui le différencie des autres ? Sa répartie (souvent cinglante) et son humour communicatif ! Impossible de s’ennuyer avec lui ! Il a pour lui cette personnalité avenante et sociable qui font qu’on peut difficilement ne pas s’entendre avec lui. Les photos qu’il prend sont le reflet de qui il est : il aime capturer les beaux moments de vie, toujours proche de son sujet.

Julio, après Revenga, un véritable ami

Derrière Revenga, il y a évidemment Josefa la chemisière, l’artisane et l’experte, mais il y a aussi Julio son fils devenu un véritable ami, qui s’occupe aussi bien de la communication de l’affaire familiale que de son développement commercial. Président de l’Association genevoise des métiers d’art « Label Genève », c’est en plus d’être un camarade à l’extrême bienveillance, un jeune homme engagé à défendre de belles valeurs et des savoir-faire qui sont tout à fait en ligne avec les valeurs d’Elégance & Précision.com évidemment ! Quand, m’étant fixé pour objectif la modération pendant le séjour à Florence, j’ai découvert en Julio une âme prompte au débordement jovial sans modération.

Je l’adore, et il le sait ! Et je trouve qu’on se voit bien trop peu !

Pitti Uomo 103 TBD Eyewear

Loïc mondialement connu sous le pseudo @Bienluienapris

Pitti Uomo 103 WM Brown

Je continue avec un genevois de plus avec Loïc, dont le pseudo @bienluienapris le rend immanquablement mémorable. Il faudra quand même que je lui demande un jour d’où il lui vient ! Loïc, c’est un amoureux des belles choses, mais aussi et surtout des choses qui créées de la vibration, de l’émotion, qu’il s’agisse de vêtements, de musique, de films, d’art en général, de paysage, de nourriture (ou d’alcool). Afficionado d’une culture pop rétro décalée open-minded (tiens, il faudra aussi que je lui demande le terme qui correspond à son style), on partage forcément son goût et ses valeurs pour le Bien, le Bon et le Beau ! Loïc, c’est celui qui portera sans hésiter un costume en velours côtelé rouge pour mettre de la couleur dans une journée pluvieuse, une fun shirt en business meeting ou encore une cravate avec des souris vertes pour se promener dans l’herbe avec sa chère compagne.

Yoann, qui s’est lancé dans @unvoyagesartorial

Yoann, je l’ai rencontré pour la première fois sur le quai de la gare lorsque nous sommes tous deux montés dans ce train en partance pour l’Italie, bien que l’on se « suivait » sur Instagram depuis quelques temps déjà. Un jeune homme discret qui ne manque pas de style. Et le style, il en a fait une sorte de quête perpétuelle, c’est-à-dire un but à atteindre, mais un but vivant, qui peut varier, qui peut évoluer. Il a rédigé un article passionnant pour Parisian Gentleman : « Kerouac : style on the road ».

En passionné de lettres anciennes, il nous propose à travers son analyse une très belle analogie entre l’aventure de Kerouac « sur la route » et l’aventure que tout un chacun aurait à gagner en se lançant dans son voyage du style. C’est finalement ce que lui, Yoann, a entrepris en se lançant dans un voyage sartorial. Très bien écrit, j’en recommande la lecture.

Pitti Uomo 103

Yoann, c’est aussi un amoureux de poésie anglosaxonne et nous avons eu plaisir à discuter sur le sujet. De Bob Dylan à Shakespeare en passant par Edgar Allan Poe, son goût pour la poésie lui offre un regard forcément différent sur le beau. Et ça fait du bien quand il le partage !

Romain, le doyen du groupe, aka @Mistraldpec (prononcez [dépèk])

Pitti Uomo 103 WM Brown

Qui fut mon « room-mate » pendant ces quelques jours florentins. Nous partagions donc une chambre en plus de notre prénom, et tous deux papas, nous réjouissions de pouvoir passer de belles nuits complètes sans être réveillés par nos morveux adorés.

Romain nous vient de Madrid (mais originaire de Bourgogne et revendiqué) et son style vestimentaire est largement imprégné de la culture hispanique. Fervent défenseur de la veste Teba (c’est d’ailleurs lui qui m’a donné envie d’en porter), et du tailoring espagnol en général, je l’ai toujours considéré comme un modèle d’un point de vue stylistique. Je ne précise pas ce dernier point pour me soustraire au fait qu’il aurait pu être un modèle au-delà du style, car il l’eut pu, son parcours étant remarquable et sa culture aussi vaste que l’océan.

Ses connaissances du sujet tailleur en font forcément l’un des hommes les mieux habillés de notre communauté, qu’il s’agisse de ses tenues formelles très élégantes comme de ses tenues plus « countryside » de chasseur ibérique.

Le personnage : il ne s’arrête jamais. De rire et de nous faire rire. Nous avons découvert un imitateur hors-pair, notamment grâce aux nombreux accents qu’il maitrise à la perfection. Pendant ce séjour, il fut aussi mon accessoiriste : « tiens porte cette écharpe, il faut de la couleur dans ta tenue », « il te manque une écharpe en soie pour ce soir, essaie ça pour voir ». Je suis allé jusqu’à lui emprunter une de ses vestes un soir où il faisait frisquet.

Last but not least : Clément, ou Cee Jay

Clément, c’est une rencontre tout à fait inattendue, puisque j’ai fait sa connaissance en arrivant à Florence. Il nous attendait à la gare et avait fait pour nous tout un tas de repérages pour la semaine. Florence, c’est une ville qu’il connait bien, parce qu’il y est souvent venu, pour la ville et pour ses artisans.

Clément, c’est un jeune homme terriblement inspirant. Inspirant parce qu’il a une démarche personnelle qui a fait écho en moi, il applique des choses auxquelles j’aspirerais mais que, ou bien je n’arrive pas à appliquer, ou bien peut-être que je n’ose pas. Il s’agit là, sans trop en dévoiler, de choix, de mentalité, de vision et d’engagements.

Fervent défenseur des savoir-faire artisanaux, ce que l’on appelle sur Elégance & Précision « le Bien, le Bon et le Beau », ce sont des valeurs qu’il intègre totalement dans sa façon de consommer. Au-delà des belles paroles, des actes véritables. Dès le premier soir, d’avoir fait sa connaissance, j’étais noyé d’estime et d’admiration pour lui. Inspirant, c’est véritablement le mot, il regroupe tout sans avoir besoin d’en faire des caisses.

Pitti Uomo 103 Borsalino

Et des caisses, il n’en fait justement pas, lui. Toujours vêtu des tenues des plus belles qualité à mes yeux, pourvu des plus belles matières, des plus beaux accessoires, mais tellement discret qu’on ne le remarque pas sauf à s’y attarder et à y regarder de plus près.

Bref, Cee Jay, c’est un peu l’eau qui dort : calme et discrète, une eau dont les ressources sont infinies. Même s’il ne boit pas que de l’eau et que sa passion (et ses connaissances) pour le vin et l’humilité qu’il dégage lorsqu’il en parle, en font encore une fois un orateur qu’on gagnerait à écouter plus et toujours plus !

Conclusion

Ici se termine mon article sur le Pitti Uomo 103. Vous l’aurez compris, le Pitti Uomo, c’est bien plus qu’un salon international de la mode masculine, c’est avant tout une histoire de rencontres. De rencontres humaines. Avec des marques, avec des artisans, mais surtout avec beaucoup d’individualités marquantes.

On parle de vêtements, on parle de style, et si on est là, c’est pour exprimer nos personnalités à travers ce dernier. Il y a l’expression, et il y a ensuite la lecture. Chez certains l’une va avec l’autre, chez d’autres ce n’est pas toujours si évident. Mais dans tous les cas, le Pitti Uomo, c’est un véritable spectacle auquel tout passionné de vêtements, de mode masculine et même disons-le : d’élégance masculine, se doit de vivre au moins une fois dans sa vie. Chacun le vivra à sa façon, seul ou accompagné. Certains « insta-potes » y sont allés seuls, et croyez-moi, ils ne sont pas restés seuls bien longtemps. C’est une communauté accueillante qui sait fédérer. Bon, ok, pas tout le monde est hyper « open », mais les affinités se révèlent assez vite et les liens se tissent facilement.

Dans tous les cas, je ne sais pas quand sera le prochain Pitti Uomo auquel je participerai, mais ce qui est sûr, c’est que j’espère y retourner avec un bon groupe comme celui de cette année !

 

Pitti Uomo 103 Lentzwill
Shooting dans Florence - The gentlemen (Photo : @lentzwill)

Merci de m’avoir lu.

Romain

Auteur du blog "Elégance & Précision", Horloger sartorialiste et calcéophile, je partagerai avec vous tout ce que je trouverai sur les sujets qui nous intéressent : l'élégance masculine.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *